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Banquet 2002 - Le Castel du Val d'Or

Le mois de mars, synonyme de renouveau est le signe de départ de nos activités extérieures.

La première, pour ne pas faillir à la tradition était axée sur notre banquet annuel. Comme à chaque fois, vous étiez très nombreux à vouloir marquer votre sympathie à Copin’Age. Lucien et moi vous en remercions infiniment. Oserais-je dire que nous vous disons, cent et trois fois merci puisque vous étiez ce nombre à nous avoir rejoint.

L’endroit choisi cette année était le Castel du Val d’Or situé à Ocquier. Au 17ème siècle, cet établissement était l’un des points de ralliement des estafettes postales. Sis à quelques kilomètres de Durbuy, c’est un édifice bâti de pierres naturelles, vieilles briques et toit d’ardoises. Il est flanqué d’une tourelle dont les fondements remontent à 1090!

Le village d’ Ocquier en lui-même est situé au coeur du Condroz liégeois. C’est ce que l’on peut appeler un village de caractère, bâti en belles pierres grises du pays.

Son église St Remacle datée de 1017 est de lignes romanes très pures. C’est le 3ème sanctuaire érigé en cet endroit par des moines de Stavelot. Elle présente un magnifique assemblage de pierre sèche qui évoque l’appareil antique de pierres polygonales irrégulières façonné à l’aide d’une fausse équerre qui permet d’ adapter exactement les décrochements les uns aux autres. Déjà au VIème siècle avant notre ère, les Grecs utilisaient cette technique.

Le village par son aspect général semble intimement lié au sol. Il est niché au fond d’une vallée à l’abri des vents froids et des bourrasques. Il est composé de maisons individuelles, de fermes modestes et de grosses censes wallonnes à cour fermée. Harmonieux et paisible malgré son apparente austérité, il représente la douceur de vivre dans cette belle région condruzienne.

Ce village a un ancien moulin. Il n’est plus en activité mais sa vieille roue de bois, cerclée de fer brassait autrefois les eaux d’une des sources du Hoyoux.
La restauration du village est exemplaire: nombreuses plantations, fils électriques et téléphoniques dissimulés pour laisser toute sa valeur à la beauté naturelle de la pierre.

Ce qui a été particulier cette année c’est que nous avons eu le plaisir de congratuler notre doyen, Joseph Jadot et son épouse Irma pour leur 60ème anniversaire de mariage. Cela n’est pas banal. Un petit cadeau souvenir leur a été remis au nom de tout Copin'Age. Joseph m’a téléphoné lundi pour encore remercier et me dire qu’il avait eu des difficultés à s’endormir le soir : les émotions avaient été relativement intenses.  

Toute la journée s’est donc déroulée dans la bonne humeur, comme d’habitude. Un orchestre tzigane animait cette réception, la cuisine était valable et le vin généreux: que demander de plus pour être heureux?

Certaines personnes ont trouvé que le banquet de cette année n’avait pas la qualité de celui de l’année dernière. Je le reconnais, mais je dois dire que l’année dernière précisément  certaines personnes ont trouvé que Jacqueline aimait le luxe : ce n’est pas exactement cela. J’aime que les choses soient bien et cette année. J'ai essayé de concilier un prix plus démocratique avec l’espoir d’une classe équivalente à celle de l’année dernière. J’avais d’ailleurs eu des promesses formelles à cet égard et lorsque nous sommes allés goûter ce que nous avions choisi, tant la qualité de la cuisine que celle du service avaient été impeccables. Cela n’a pas été le cas, ce qui arrive de temps à autre lorsqu’il y a de nombreux repas à servir. Je sais donc ce qu’il me reste à faire pour l’année prochaine.