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Saint Malo (jeudi 25 septembre)

Dinan

Cité médiévale dominant le site exceptionnel de la vallée de la Rance, Dinan est sans conteste l’une des plus belles cités de Bretagne. Encore entièrement ceinte de remparts, ville surprenante par son patrimoine unique qu’elle a su protéger tout au long des siècles : beffroi, églises, couvents, maisons à pans de bois, ruelles étroites s’ouvrent à vous et livrent leurs secrets. Ceux d’une âme intacte et préservée.

Dinan illumine le Pays de Rance, véritable mosaïque de couleurs et de contrastes, où la nature domine et vous conduit, au fil de l’eau et au gré de ses sentiers, vers des trésors insoupçonnés.

Un peu d’histoire…

L’existence d’un seigneur de Dinan est attestée à partir du Xème siècle : un acte relate que Josselin, frère de l’évêque de Dol, fut témoin d’une donation faite à l’abbaye Saint Georges par la Duchesse de Bretagne. Dinan devient alors une véritable ville : un couvent bénédictin s’y installe et, au début du XIIème siècle, une ébauche de système défensif existe. Au début du XIVème siècle, Dinan prospère grâce aux échanges avec l’Angleterre et les Flandres. Mais la guerre de Succession de Bretagne va stopper ce bel élan. Dinan a pris parti pour Charles de Blois et quand celui-ci est tué, Jean IV, duc de Montfort, assiège la ville pendant un mois. Il célébrera sa victoire en y faisant construire un donjon de 1380 à 1387. Pendant cette période troublée, les Anglais ne cessent de harceler la ville : Du Guesclin, qui commande la résistance de Dinan, combat Thomas de Cantorbéry à l’emplacement de l’actuelle place du Champs Clos et sort victorieux de la bataille.

Au XVème siècle, la ville renforce ses remparts et leur ajoute quelques tours adaptées au progrès de l’artillerie. En 1598, durant la Ligue, Dinan renie le Duc de Mercoeur, ligueur rebelle à son roi, et se rallie à Henri IV.

Tout au long des siècles, les ordres religieux installent de nombreux couvents. Mais le XVIIIème fait passer la religion au second plan : la ville retentit du bruit des 800 métiers à tisser dont les toiles sont exportées vers les Antilles et l’Amérique du Sud. Les foires attirent des foules immenses. L’urbanisation évolue, entre autre sous l’impulsion de Charles Duclos-Pinot.

Lors de notre promenade nous découvrons le vieux Pont, la rue du Jerzual bordée de boutiques des XVème et XVIème siècles qui abritent de nos jours tisserands, fileurs de verre, sculpteurs. Jadis principale voie d’accès au port, cette rue bouillonnait d’activités : bourgeois, artisans, marchands, charrettes aux cargaisons diverses s’y croisaient dans un brouhaha permanent.

L’église Saint Sauveur présente à l’intérieur une dissymétrie frappante de la construction : la partie droite est romane, tandis que le la partie gauche, le chœur et le transept sont de style gothique flamboyant. Elle renferme des fonts baptismaux dont le couvercle a été réalisé par les dinandiers de Dinant, ville jumelée avec Dinan. Les vitraux représentent des familles de Bretagne.

La Rance provoque des marées motrices, donc artificielles. Anciennement, on utilisait à cet effet des moulins à marée. Innovant dans la technique de production de l’électricité, l’E.D.F a construit une usine hydro-électrique sur la Rance en 1966, actionnée par la marée et utilisant des « groupes bulbes » qui travaillent alternativement dans un sens et dans l’autre suivant le mouvement des flots. Dans le centre de la digue de 750 m. qui ferme l’estuaire de la Rance est creusé un vaste tunnel de 390 m. S’y trouvent la centrale enfermant les turbines et un alternateur d’une puissance totale de 240.000 kW produisant 550 millions de kWh.

Sables-d’Or-les-Pins : situés en Côte d’Armor

Repas de midi en ce lieu de séjour au nom évocateur. La Manche apparaît à travers les fûts sombres des pins. Face à la plage on remarque un ensemble d’îlots, en particulier celui de Saint Michel coiffé d’une chapelle.

En été, cette station est peut-être attirante, mais à l’automne cela semble un désert: toutes les maisons sont fermées, l’on ne voit personne dans les rues, cela laisse une impression bizarre. Le sol contient du grès rose et du schiste. Le grès entrant dans la construction des maisons. Les marcheurs peuvent emprunter le chemin des douaniers qui est le Gr 34 qui fait tout le tour de la Bretagne.

Nous nous dirigeons ensuite vers le

Cap Fréhel

La commune de Fréhel, l’une des plus étendues de France, se frotte à la mer par 24 km. Elle est faite de côtes variées, des plus sauvages avec des falaises de grès rose aux plus accueillantes par ses plages de sable fin. Elle s’avance au Nord en un vaste plateau de grès rose culminant à 70 m. au-dessus de la mer. Le Cap Fréhel constitue le plus vaste ensemble de landes littorales des côtes françaises (près de 400 hectares). Du haut des falaises escarpées, lorsque le vent se lève, le spectacle est grandiose.

Qu’on l’atteigne par la route côtière ou par la route intérieure après avoir traversé la lande, le Cap Fréhel, c’est en effet le choc, l’émotion forte, un sentiment confus de notre insignifiance devant un spectacle tout à la fois grandiose et tragique où l’eau, le roc, le vent se livrent un combat sans merci.

Assauts inlassables et violents de la mer et du vent dont se jouent, en un ballet incessant, cormorans huppés, mouettes tridactyles, goélands argentés, pétrels, fous de bassan, huîtriers pies, pingouins tordos et guillemots de Troïl. Les falaises verticales, trouées d’innombrables cavernes où nichent les oiseaux sauvages, sont soit baignées par un merveilleux soleil, soit enveloppées de brumes.

Le cap Fréhel présente la particularité d’avoir deux phares, l’ancien phare Vauban, et le phare actuel qui balaye l’horizon avec une portée de 100 km. Par temps de brume le phare est relayé par la corne de brume.

Nous passons encore à

Saint Lunaire

Station huppée où nombre d’acteurs, vedettes et familles d’industriels ont leur seconde résidence.

C’est ensuite

Dinar

Station bourgeoise très peu peuplée en cours d’année mais dont la population monte à 70.000 âmes en été.