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Festival de Wallonnie
Sauvenière, fin octobre 2003.
Bonjour Copinageois et Copinageoises,
Trois activités étaient prévues en ce mois d’octobre. Je vous livre ici le résumé de la première. Comme le repas de chasse est dédoublé en début novembre, le résumé de cette sortie vous parviendra dans le courrier de novembre.
Première activité donc : la sortie à Louvain-la-Neuve afin d’y écouter le Festival de Wallonie.
Trois œuvres avaient été présentées dans le programme, nous avons eu la surprise d’en écouter une supplément aire..
-La symphonie en ré de César Franck
- Nocturne n° 1 pour piano seul de Gabriel Fauré
- Concerto pour piano n° 2 op. 16 en sol mineur de Sergei Prokofiev.
+Les Biches de Francis Poulenc.Ces oeuvres étaient interprétées par l’Orchestre national de Belgique dirigé par Ernst Van Tiel.
Le piano était tenu par Kun Woo Paik.
César Franck
Né à Liège en 1822, décédé à Paris en 1890. Il commence très tôt de brillantes études musicales d’abord à l’école royale de musique de Liège qui fut Fondée par Guillaume 1er. Il en fut l’un des premiers élèves. Il entre ensuite au Conservatoire de Paris. Se soumettant à la volonté de son père qui veut en faire un virtuose à l’égal de Liszt, le jeune musicien effectue des tournées de concert en France, Belgique et Allemagne pour lesquelles il compose des pièces de bravoure, assez superficielles. Cependant, les tensions entre le père et le fils deviennent vives et Franck, ulcéré par l’opposition de son père à ses projets de mariage, rompt avec lui et s’installe définitivement à Paris en 1844.
Pour assurer son existence, il donne des leçons de piano et tient les orgues de différentes églises parisiennes. La rencontre avec l’orgue symphonique de l’église de Saint Jean – Saint François du Marais, construit par Cavaillé-Coll, aura une influence considérable sur l’évolution de son œuvre. Une longue période de réflexion trouve une issue heureuse avec sa nomination, en 1858, au poste d’organiste de Sainte Flottille et, en 1872, de professeur d’orgue au Conservatoire de Paris. De cette époque datent les grands chefs-d’œuvre qui attestent du renouveau radical que Franck insuffle à la musique religieuse, alors décadente, qu’il remet sur la voie d’une fervente piété.
Sa réputation attire autour de lui de nombreux élèves parmi lesquels, Chausson, d’Indy, Lekeu et son ombre s’étend à plusieurs générations de musiciens. Son influence est également prépondérante sur toute l’école belge jusqu’aux environs de 1920.
Son style est classique, avec un langage harmonique très riche, assez dramatique et teinté, parfois, de tonalités grégoriennes. Adoptant de préférence un cadre ternaire dans sa composition, il y développe le procédé cyclique par lequel un même thème réapparaît dans les différents mouvements qui composent une œuvre.
Les trois chorals écrits en 1890, sont une sorte de testament spirituel dans lequel il opère une synthèse monumentale des possibilités techniques de son époque.
Gabriel Fauré
Compositeur français né à Pamiers en 1845 et décédé à Paris en 1924. Elève de Saint Saens il est maître de Chapelle à la Madeleine en 1877, puis organiste titulaire de cette même église en 1896. Succédant à Massenet comme professeur de composition au Conservatoire, il devient directeur de cette institution de 1905 à 1920. Toute une génération dont Koechlin, Ravel, Enesco et Boulanger est marquée par son enseignement. De formation classique et traditionaliste, il fait usage des modes grégoriens pour élargir le domaine harmonique. Novateur par la sinuosité de la ligne mélodique, la constante indécision tonale, il est par contre inimitable par le sens de la mesure et l’équilibre de la construction. Son art exprime avec pudeur et raffinement une tendresse diffuse et une sensualité très vive qui se teinte de mélancolie. Bien qu’organiste, Fauré n’a pas composé pour cet instrument, mail il a excellé dans la mélodie, la musique pour piano et la musique de chambre. Pour le piano, Fauré a composé une cinquantaine de pièces.
Atteint par la surdité dès 1903, il a une fin de vie douloureuse. De cette ultime période marquée par l’épreuve de son infirmité et par un souci croissant d’exigence datent ses œuvres les plus dépouillées, celles où, dans le genre de la musique de chambre, il atteint à une sorte de sérénité lumineuse.
Disciple de Chopin, continuateur de Schumann, Fauré a subi l’influence de Wagner, mais indifférent aux systèmes, il a suivi une voie toute personnelle. Fluide, génératrice de mystère, sa mélodie évite la sentimentalité pour mieux traduire l’effusion. Il est le créateur de la musique de chambre française, au début du siècle, et avec Debussy, l’initiateur d’une nouvelle sensibilité musicale.
Sergei Prokofiev
Compositeur russe né en 1891, mort à Moscou en 1950. Enfant prodigue, il est initié au piano par sa mère. Il reçoit au Conservatoire de Saint Pétersbourg l’enseignement de Liadov, de Rinski-Korsakov et de Tchérépnine. Résolument antiromantiques ses premières œuvres, d’une grande originalité d’écriture, scandalisent par leurs audaces rythmiques et la stridence de leurs harmonies. Par ces ouvrages, le jeune musicien s’affirme déjà comme un maître. On l’encourage cependant à poursuivre dans la voie qu’il a tracée. Il voyage, mais la guerre venue, il rentre dans son pays et compose déjà un opéra d’après un roman de Dostoïevski. Il quitte ensuite la Russie pour le Japon et les Etats-Unis où il fait des tournées de concert. Cependant, il compose des opéras.
Devenu conscient de l’importance des événements qui s’étaient déroulés dans son pays, il décide de rejoindre l’Union soviétique en 1932 et il s’y fixe définitivement en 1935. Durant cette première période extrêmement féconde, il produit quelques-unes de ses œuvres les plus marquantes et les plus audacieuses : des symphonies et des concertos pour piano.
Résolu désormais à dédier son œuvre au peuple russe et aux conquêtes de la révolution socialiste, il élabore dans un style néo-classique une suite de compositions dont l’importance et la qualité ne le cèdent en rien à ce qui a fait la valeur de sa période occidentale. Il recourt alors au langage tonal et il emprunte ses thèmes mélodiques au folklore slave qu’il enrichit des apports de son propre génie créateur. L’œuvre de Prokofiev n’a pas encore été révélée dans sa totalité à l’Occident. Il demeure par sa verve inventive et la générosité de son lyrisme, par l’équilibre rythmique, le souffle mélodique et la richesse harmonique, l’une des figures les plus vivantes et les plus inspirées de son temps.
Francis Poulenc
Né à Paris en 1899, il y décéde en 1963. Sa formation première est celle d’un autodidacte. Lié avec d’autres musiciens dont Darius Milhaud, Honegger, Durey, il forme avec eux le « groupe des Six ». A sa première période, à la manière élégante et spirituelle d’une ligne néo-classique déliée aux arabesques subtiles, appartient le morceau « Les Biches », écrit en 1923, des concerts pour piano et clavecin ainsi qu’un grand nombre de mélodies.
Vers 1935, Poulenc s’oriente vers des sources d’inspiration plus hautes, élargissant son style dans des œuvres plus amples où prédominent l’émotion religieuse la plus vibrante et un pathétique né de la révélation de la douleur humaine.
Son œuvre a été abondante. Il ne se préoccupe guère d’innovations formelles. Son écriture, bien que très construite, garde un caractère souple et spontané.
La soirée a ravi la plupart des participants. Cette musique demande certainement un effort de compréhension plus grand que pour des rengaines déversées sans arrêt sur les ondes mais quel ravissement lorsque l’oreille s’y prête. Ajoutons aussi, qu’en plus d’écouter, il y a le plaisir de voir. Un orchestre au grand complet avec tous ses instruments, violons, altos, contre-basses et d’autres encore, qui répondent à la seconde aux indications du chef d’orchestre nous font percevoir quel travail de préparation cela doit être.
N’oublions pas non plus le pianiste. Nous étions heureusement très bien placés pour observer son jeu de mains. Elles captaient le regard, elles virevoltaient littéralement sur le clavier, l’effleuraient à certains moments, les caressaient à d’autres : quelle magie !
Rubique tam-tam
A partir du 1er janvier, les A.S.B.L seront soumises à de nouvelles formes de comptabilité. Puis-je dès lors vous demander d’être très clairs et précis lorsque vous mettez une communication lors de vos virements. Principalement lorsque vous payez deux montants en une fois sur un même virement. Le plus facile, pour la clarté, c’est que vous effectuiez un virement par opération. Merci pour votre compréhension.
Petit rappel concernant vos désistements après réservation. Nous arrivons en fin de saison concernant les déplacements, mais je crois néanmoins utile de dire que dorénavant, il ne me sera plus possible de rembourser les sommes versées pour les excursions et spectacles si vous vous désistez au dernier moment, à moins que vous ne proposiez quelqu’un en remplacement. Cela me fait mal au cœur, car je me doute que si vous ne venez pas, c’est pour une cause valable, mais personnellement, je dois payer ce que j’ai réservé auprès des restaurateurs principalement et c’est donc la cagnotte de Copin’Age qui doit intervenir. A contrario, je ne réserverai plus que ce qui aura été payé, sauf arrangement spécial que vous me proposeriez.